Voix : Tiens ? Je crois qu’elle se réveille.

Voix2 : T’arrêtes pas de la secouer depuis 1h c’est un peu normal...


Aaarrgg... Fermez là je dors... Attendez. Deux minutes... Pourquoi je dors ? Et où je suis ? Qu’est ce qu’il s’est passé ?
Dans un profond moment de réflexion je réalise un truc. Dans les brides de souvenir qui traversent mon cerveau il me semble que j’étais à l’hôpital. Le pourquoi du comment est encore un peu flou mais il ne me semble pas que c’était pour moi donc tout va bien ! ... je crois. Allongée sur un lit, je finis par ouvrir les yeux, découvrant à mon chevet l’inconnu du parc m’observant dormir, sourire béa au lèvre, et le docteur Davis debout à coté de lui un air lessivé mais moi je bloque surtout sur l’autre et son sourire qui me fixe. Au moins il aura eu le bon coté de me réveiller d’un trait !


Moi : C’est quoi ce délire ?

Dr Davis : Tu t’es évanouie tout à l’heure et il a voulu te veiller

Inconnu : Hey !

Moi : Ah... Merci. Au faite alors, qui es tu ?

Inconnu : Aucune idée !

Moi : Hein ?

Dr Davis : Et bien de toute évidence il serait amnésique, il n’a pas de papier et n’est pas dans nos fichiers, donc la police cherche a voir si elle peut trouver quelque chose sur lui mais c'est pas gagner...

Bon je sais pas mais, personnellement, si je devais entre amnésique je pense que ça me toucherais quelque peu. Ok ma vie est totalement pourrie je n’ai pas d’ami, dernièrement j’ai été viré de mon bahut et de mon travail mais si j’étais amnésique je le saurais pas donc je pense que ça me toucherai ! Lui, non. Il était là devant moi à me regarder avec son smile comme si tout allait bien. Il ne devait même pas savoir son nom mais il souriait. C’était quoi ? Une façade ? Je leva les yeux vers le doc l’air un peu interrogateur, celui la haussa les épaules, me faisant comprendre qu’il ne comprenait pas plus que moi sa façon de réagir face a cette situation... Je fini par re-poser mon regard sur lui remarquant qu’il avait remit ses vêtements ce qui me surpris un peu, tournant alors les yeux vers le Dr Davis.

Moi : Vous le laissez sortir ?

Dr Davis : Pas que ça m’enchante mais il ne veut pas rester. D’après les examens passés notamment sur sa dentition, il semble majeur et donc, il a signé une décharge. Vu son état il est obligé de revenir toutes les semaines mais nous ne pouvons pas le garder ici.

Moi : Mais il va dormir ou ? Et comment il va vivre ?

Dr Davis : C’est son choix...

Moi : C’est un con !

Inconnu : Je suis là.

Moi : T’es un con !

Inconnu : Je peux venir chez toi ?

Silence de mort. Il était là tout penaud sur sa chaise à me regarder attendant ma réponse comme s’il m’avait demandé si j’avais pas l’heure. Le doc le regardait l’air surpris, moi avec mon air ahurie. Mais ça c’est pas le pire ! Après encore quelques secondes où on le fixait comme ça, le doc a finalement tourné son regard vers moi, semblant lui aussi attendre une réponse, comme s’il s’était dit « tiens, pas con après tout ! » ce qui je me suis dis moi ? « Oh putain de merde... » J’ai lâché un petit rire, vous savez le style « ahah... très drôle... allez vous faire foutre » avant de les regarder à tour de rôle. Sérieux, les deux ensembles ils me foutaient la frousse...

Moi : Vous vous foutez de moi ?

Dr Davis : Non mais écoute c’est la solution ! Il veut partir et on veut tout les deux qu’il ne soit pas à la rue !

Moi : ok ba prenez le chez vous !

Inconnu : C’est toi qui m'a sauvé.

Moi : Alors attends j’ai juste appelé une ambulance ça s’appelle du civisme ! Puis en passant je t’ai shooté dedans avant, si ça se trouve c’est moi qui suis la cause de ton amnésie !

Dr Davis : Et justement !

Moi : Et oh ça va vous ! Ne cherchez pas à m’enfoncer, j’ai déjà eu ma soirée !

Dr Davis : Essais une semaine au moins !

Moi : Non !

Dr Davis : Pourquoi ?

Moi : Mes parents !

Dr Davis : T’es émancipée ! Tu vis seule !

J’étais prête à répliquer mais je bloquai sur ses dernières paroles. Attends deux minutes, comment il peut savoir que j’ai était émancipée et que je vis seule ? En pleine réflexion j’avais le regard un peu dans le vide quand je finis par lever les yeux vers lui, pas forcement un air gentil, ce qui explique sans doute son air peu rassuré et le fait qu’il est eu un geste de recule. L’inconnu, lui, eut un soupire avant de secouer la tête...

Inconnu : je vous avais dis de ne pas fouiller dans ses affaires...

Je lui jetai un rapide coup d’œil avant de regarder a nouveau le doc. Oh le petit con ! Ba Bien sûr qu’il le sait ! J’ai toujours une attestation dans mon portefeuille... Je le fixais encore quand je me redressais sur le lit pour en descendre et celui-ci reculait. A mon avis, c’était pas la première fois qu’il fouillait dans les affaires d’une femme, pas la première fois qu’il se faisait choper aussi... Au bout de quelques pas, il finit par sortir mon portefeuille de la poche de sa blouse en me le tendant et je ne pris pas deux seconde pour lui arracher des mains en lui lançant un regard des plus mauvais. Il avait de la chance, je préférai m’attarder a vérifier son contenu plutôt qu’à lui en foutre une...

Dr Davis : Écoute, je suis désolé j’aurais pas du mais comme tu t’étais évanouie j’avais besoin de ton identité...

Moi : Et ses photos vous en aviez besoin pourquoi ?

Dr Davis : pardon ?

Moi : La photo du garçon était retourné là non ce qui veut dire que vous l’avez sorti. Vous pouvez me dire en quoi c’était médicalement pertinent hein ??

Autant quand j’avais commencé la fouille de mon portefeuille j’avais la tête baissée, cachée dans mes cheveux, autant à la fin de ma dernière phrase, je l’avais relevée, regardant le Dr Davis avec des yeux rouges noyés de larme et un regard assassin, comme si en remettent cette photo à l’endroit, c’était moi qu’il avait tué... Je finis par détourner les yeux, cherchant le reste de mes affaires. Ma veste était posée au pied de mon lit. Je m’empressai de la prendre avant de me diriger a pas rapide vers la porte mais à peine ma main s’était elle posée sur la poignée de la porte que je sentis des bras m’enlacer ce qui eut pour effet de m’arrêter net. Je ne sais pas pourquoi. Même en ayant vu les manches noires du pull de l’inconnu je savais que c’était lui mais même sans ça, c’était une sensation étrange (rien à voir avec cette histoire de contact physique trop rapide) Le fait est, que je restais là immobile dans son étreinte avant de sentir son visage se rapproché, ses lèvres alors proche de mon oreille, puis de me murmurer tout bas de façon que seul moi puis entendre...

Inconnu : Le garçon de la photo, il est important pour toi,... il fait parti de ton passé, à jamais gravé dans tes souvenirs... moi je n’ai pas ça... Je n’ai même pas de nom... Aide moi...

Sa façon de parler, même, je ne sais pas trop comment dire. Il était immobile mais c’est comme si quelque chose, comme une sorte de force se dégagé de son corps. C’était à la fois si effrayant et si attirant... Tout en restant dans mon dos, a un pas de moi, il m'a relâché. Moi j’ai mis quelques secondes a me remettre de mes émotions. Quand je me suis retournée je crois que le doc aussi avait eu du mal à suivre ce qu’il c’était passé... Je finis par regarder l’inconnu qui lui aussi me regardait fixement, ça me perturbait. J’avais l’impression qu’il lisait mes pensés (nan il arriverait pas à rester si sérieux) Le silence de mort était revenu dans la chambre et étrangement je me dis que c’était à moi de le briser.

Moi : Il te faut un nom tu crois pas ?

Inconnu : J’y est déjà réfléchi, je vais me faire appeler Sin.

Dr Davis : Sin ? Ça ne fait pas un peu trop... sept péchés capitaux ?

Sin : J’aime l’intonation.

Moi : Va pour Sin, on va pas y passer la nuit !

Je faisais la désintéressée et malgrés l’air un peu perplexe du doc je dois avouer que, je trouvais que ça lui allait bien. Ne serait ce que au physique. Sin était le genre grand ténébreux. Quel nom pourrait lui aller aussi bien ? Néanmoins, c’est clair que c’était assez étrange. Quand je me suis réveillée, il y a quoi, 15mn a tout cassée ? Même pas ! Sin me regardait dormir avec une tête de gros nounours, depuis son étreinte il avait totalement changé dans sa façon de parler et là pour être honnête,... tant qu’on est à parler péché... on est pas loin de la luxure tellement je le trouve attirant soudainement...

Moi : ok...

Dr Davis : ok ? De quoi ?

Moi : Je le prends chez moi mais Attention ! On teste la semaine, si ça marche pas vous vous démerdez.

Dr Davis : Ok pas de soucis ! Si ça marche pas je le prendrai même chez moi !

Sin : C’est vrai ?

Dr Davis : Non

Je souris intérieurement à cette dernièrement réplique puis regardai Sin qui lui aussi me regardait comme pour me dire merci. Je crois que c’est à ce moment que je réalisais ce que je venais d’accepter. Après ça nous avons traité quelque papiers avec le Dr Davis, ma colère pour cette histoire de portefeuille un peu retombé. Il m’expliqua qu’il allait envoyer un dossier sur Sin à la mairie et que grâce à ça j’aurais une sorte de pension, pas grand-chose mais de quoi payer les frais alimentaires, plus de quoi lui acheter des vêtements donc même si on ne l’aurait pas tout de suite, au moins ça me rembourserait un jour.  Pour finir le doc c’est arrangé pour qu’une ambulance nous ramène chez moi. Avec ma chance il a Bien sûr fallu que se soit les deux gars qui nous ont récupéré au parc... Ah c’est cool, de la serial violeuse je suis passée à la meuf qui chope ses mec dans les hosto. Sérieux j’en ai marre de cette journée je veux dormir...

Moi : Merci, au revoir.

On était arrivé chez moi. Je vivais seule dans une petite maison avec au RDC quand on entrait le salon, sur la gauche une cuisine américaine ouverte sur celui-ci et au fond du salon une porte qui donnait sur la salle de bain. A coté de la porte d’entrée il y avait un escalier qui montait au grenier mais que j’avais aménagé pour en faire ma chambre. Bref, fin de la visite, après avoir ouvert la porte, j’entrais dans mon sweet home suivi de Sin et allumais la lumière. A vrai dire j’étais tellement morte après cette journée que je l’avais un peu zappé, faisant un peu ma vie comme à mon habitude, jetant ma veste dans l’escalier et quittant mes chaussures en soupirant avant de me retourner et de tomber face à lui, sursautant alors sur le coup, réalisant que oui, j’avais un homme de compagnie. Je le regardai quelque peu gênée, ne sachant pas trop quoi dire ni faire. A vrai dire ce n’était pas vraiment tout les jours que j’avais quelqu’un chez moi...

Moi : heu... Tu veux boire... ou manger quelque chose ?

Sin : Non, ça ira merci...

Moi : ah ok... Bon, je vais te chercher une couverture puis tu dormiras sur le canapé alors...

Pour réponse il se contenta de hocher la tête avec un sourire. Moi je ramassai ma veste puis montai les escaliers pour aller chercher une couverture dans mon armoire puis lui descendit. On s'est souhaité bonne nuit puis je suis remontée dans ma chambre, me laissant tomber sur mon lit comme une merde. Oh cette extase ! Mon lit enfin je te retrouve ! Si tu savais comme j’ai souffert depuis que je t’ai quitté ! Mais quelque chose me gène. Je lève ma tête enfouie dans mon oreiller. Merde, pourquoi il fait jour ? Je regarde mon réveil. Putain 7h ! On a passé la nuit à l’hosto ! Je lâche un long soupir et avec le peu de force qu’il me reste je prends mon courage à deux mains et me lève pour aller baisser les stores de ma fenêtre avant de me laisser tomber en arrière, morte de fatigue...

Moi : Aie !! Putain !!!

Sin : Ça va ?

Moi : Oui oui ! Bonne nuit !

Mal visé, c’était pas mon lit mais ma table de nuit. Et l’autre en bas qui se met à gueuler dans l’escalier. Comme si j’avais pas suffisamment mal au crâne. C’est donc comme une crevarde que du sol je me hisse jusque dans mon lit en tirant sur mes draps pour enfin réussir a arrivé dans mon lit, dans le noir, virant quand même mon pull et mon jeans et en moins de deux seconde, m’endormir...

14 ou 15h ? J’ai le réveil en face de moi mais j’ai du mal à lire. Un peu dans le coma je suis en train de me réveiller. Ah c’est bon, 14h26... Tain trop bizarre mon rêve cette nuit... Et mais attend, 14h26 ?? Mais j’ai loupé mes cours !! Je me redresse d’un coup sec dans mon lit puis sens un truc à coté de moi. Sin ?? Viouu... boum!! (Bruit de la fille qui vole et tombe par terre) Une nouvelle fois je me redresse en speed dans mon lit. Attendez. Pourquoi je suis pas par terre ? Où est Sin ? Attendez encore une fois. Sin, c’est pas un rêve ? Ça veut dire que ma journée est réelle ? Donc que je me suis vraiment fait viré de partout ? Et que j’ai vraiment un homme de compagnie ? Nyooon... Dépitée, je me laisse retomber dans mon lit en chopant mon oreiller pour tenter de m’étouffer avec... Après 5 minute a pleurnicher je me rends à l’évidence. Spielberg nous a menti ! On ne peut pas tuer quelqu’un avec un oreiller. On respire à travers les plumes. Pas grave, je récidiverai dans ma douche avec le gant de toilette... Je me décide à sortir de mon lit et ouvrir les stores puis prendre mes vêtements de la veille. Ça va ils sentent encore bon. Après les avoir passé je descends l’escalier, découvrant Sin assis sur le canapé regardant la télévision. A coté de lui, la couverture que je lui ai donné hier. Elle n’est pas déplier ce qui me laisse penser qu’il n’a pas dormi...

Moi : Tu dors jamais ?

Sin : Je sais pas

Va y ma fille ! Enfonce toi !

Moi : ah oui... Pardon...

Sin : pas grave, ne t’en fais pas

On était tout les deux la a se regarder avec de légers sourires amicaux comme pour se dire c’est bon, pas de problème on se comprend. Oué, moi aussi, je souriais. J’en étais pas consciente mais c’était le cas et bien que c’était un sourire naturelle je crois que Sin se rendait compte que ce n’était pas dans mes habitudes, pas parce que il était mal fait ou autre mais par instinct... je vous ai dis, je connais pas ce mec mais je sais qu’il me réserve bien des surprise... Comme Sin était assit au milieu du canapé et que moi j’était planté comme une conne devant mon escalier, celui-ci finit par se décaler sur le coté, me faisant comprendre que je pouvais venir m’asseoir...

Moi : Et sinon, les examens, vous avez découvert d’autres trucs ?

Sin : Bien, que je suis l’homme parfait

Moi : comment ça ?

Sin : Bien, déjà j’ai une dentition parfaite, d’après les docs j’ai donc 19ans et je serais du mois d’avril. Groupe sanguin O- et pour la faire rapide j’ai a peu près tout ce qui constitue un corps de exactement dans la moyenne, biologiquement parlant.

Moi : Whouaa, tu es... très bizarre

Sin : hum, merci !

Il sourit amusé en me regardant. Je fis un peu de même mais je devais avoué que c’était assez étrange. O- c’était les donneur universelle ou receveur universelle ? pff, aucune idée... J’avais lancé la discussion sur les examens mais à vrai dire ce n’était pas ça qui m’intriguait le plus...

Moi : Dis moi,... Comment ça ce fait que t’ai pas l’air plus bouleversé que ça d’être amnésique ?

Sin : Je ne sais pas, je sais que c’est étrange mais je n’ai pas de sentiment vis-à-vis de ça

Moi : Je sais pas mais, perso, même si là en étant consciente de ma vie je sais qu’elle me convient pas vraiment mais si j’étais amnésique je pense que je me poserais des questions et que ça me rendrais folle de pas savoir !

Sin : Je sais, mais disons que même sans avoir de souvenir de mon passé, j’ai comme la sensation de ne pas avoir perdu grand-chose

Je le regardai fixement. Encore une fois il me surprenait dans ses propos. C’était comme si sans rien savoir sur lui-même il en avait la connaissance absolue et savait donc que ce n’était pas la peine de chercher à en savoir plus, pour le moment du moins peut être... J’étais en train de réfléchir à ce qu’il venait de me dire quand j’entendis la sonnerie de la porte. J’eue un petit temps de réaction pour comprendre ce que c’était car depuis 3ans que je vivais ici ça devais être la 4e fois que je l’entendais. Les autres fois c’était le facteur qui avait des colis à me faire signer pour des trucs que j’avais commander sur le net mais dans le cas où là je n’avais rien commandé ça voulait dire que ce n’était pas le facteur et donc que... des gens savent ou j’habite ? Je devais faire une tête vraiment étrange car même Sin qui hier n’avait pas l’air trop choqué par mes simagrée me regardait bizarrement.

Sin : Tu ne vas pas ouvrir ?

Moi : Si si,... Je me prépare psychologiquement

Sin : A quoi ?

Moi : Au monde extérieur

Il me regarda encore une fois bizarrement mais avec un air amusé cette fois avant de se lever et de se diriger vers la porte, j’en conclue donc qu’il allait l’ouvrir...

Moi : Non... t’es fou, je sais pas qui c’est !

Sin : Ba on va voir. Arrête de stresser je te défendrai promis !

En Criant mon opposition à ouvrir la porte je m’étais jetée sur sa jambe me disant que comme ça il renoncerait, j’étais Bien sûr passée sur le détail que Sin faisait le double de moi et donc il me traînait a l’aise ! C’est donc accroché à ses basques et rampant sur le sol que je voyais la porte se rapprocher me demandant qui pouvait bien sonner a ma porte. Après tout, c’était peut être une erreur. Sin ouvrir la porte et je leva alors la tête depuis mon plancher pour voir de qui il s’agissait.

Moi : Angel ?!

Angel : Sam ?

Il avait d’abord était étonné en tombant face à Sin, d’autant plus qu'en m’entendant l’appeler, il me retrouva par terre, accrochée au pied de mon nouvel homme de compagnie. Sin fini par se baisser pour me ramasser et me remettre sur pied. J’avais quelque peu honte, je l’avoue, surtout que je ne sais pas ce qui m’a pris de m’accrocher comme ça a Sin et surtout d’y rester. Après mettre épousseter quelque peu, je regardais Angel un peu surpris me demandant ce qu’il faisait ici, et en passant, comment il savait que je vivais ici.

Moi : Salut...

Angel : Salut, je venais voir comment tu allais depuis hier mais bien... apparemment

J’adore, il y a même pas un jour j'étais la femme invisible, on savait même pas que j’existais, maintenant je me retrouve avec un homme à charge et un autre qui joue les jaloux. Ah je vous jure les mecs...

Moi : heu oué. Je te présente Sin... Un... ami d’enfance ?...

Hum, trop persuasif l’intonation de ma voix ! Je défie quiconque de ne pas m’avoir cru !

Angel : Ah...

Sin était toujours a coté de moi, regardant Angel un petit sourire au coin des lèvres. Si je lui connaissais un coté enflure, je dirais qui faisait exprès de le faire rager. La et je dois avouer... ça avait quelque chose de jouissif (la fille pour qui personne ne s’est battue ou n’a même jamais levé le petit doigt)

Moi : Et donc ? Enfin, comment t’as eu mon adresse ?

Angel : Ah oui tiens, c’est une convocation. Si tu veux être de nouveau admise au collège tu dois t’y rendre demain pour passer les examens. Si tu les réussies tu sera réintégrée...

En même temps qu’il m’expliqué le deal j’avais pris la lettre et l’avais ouverte en 4e vitesse pour lire ce que était écrit. Ce qui disait Angel était vrai. Si je réussissait les testes qui étaient tous sur des matières générales je pouvais retourner au collège... Croyez moi, je suis pas quelqu’un de très expressif mais là ! Une nouvelle pareille avec toutes mes galères de la veille... Ma réaction a était directe. Bras tendus, petit bond en avant

Moi : Hiiiii Je t’aime !!!

Bon Bien sûr, ça je l’ai dit sous le coup de l’émotion mais la réaction était immédiate. Après une nouvelle pareille je ne pouvais que lui sauter au cou. A son tour, il passa ses bras dans mon dos en me disant à l’oreille qu’il n’y avait pas de quoi. Moi je ne voyais pas la scène mais semble t’il que Sin n’ait pas apprécié ma petite démonstration d’affection à Angel. Lui, profitant du moment en le regardant, lui rendra son petit sourire en coin qu’il lui avait fait précédemment... Je sens que ça va être sympa l’ambiance entre les deux.